dimanche 2 septembre 2012

Départ

2 septembre, 00h30

Je ne sais pas par où commencer. C'est le jour du grand départ. Les «Au revoir» ont été difficiles. J'ai dû dire au revoir à Daniel en premier. J'ai senti que je disais au revoir à la musique en même temps, même si je sais quu'elle fera toujours partie de moi. Ensuite c'était Vallée Jeunesse. Je suis très reconnaissante envers Sarah, Annie et tous les autres intervenants que j'ai côtoyé et qui m'ont tant appris. J'ai dû partir tôt vendredi dernier, car j'avais peur de ne jamais quitter. Puis je dois dire au revoir à mes amis et à ma famille qui vont énormément me manquer. Je ne veux pas les quitter. J'ai peur de partir. J'ai peur de laisser tout ce que je connais. J'ai peur de perdre mes repères et de ne pas en trouver de nouveaux. J'ai peur d'être incapable de m'adapter.

J'ai hâte d'arriver. J'ai hâte de découvrir de nouveaux paysages. J'ai hâte de découvrir de nouvelles personnes. J'ai hâte d'explorer un nouveau pays. J'ai hâte d'arriver dans mon milieu de stage et de comprendre leur approche. J'ai hâte d'en apprendre plus sur la dépendance et comment cela affecte la vie d'un individu. J'ai hâte d'apprendre une troisième langue. J'ai hâte de prendre des photos. J'ai hâte qu'on me présente une nouvelle vision de la vie. J'ai hâte de découvrir une nouvelle culture. J'ai hâte d'arriver et de voir le fruit de tous mes efforts. J'ai hâte de commencer mon aventure. J'ai hâte de m'évader. J'ai hâte d'oublier le Canada et de ne penser qu'à avoir du plaisir et profiter du temps là-bas. I want nothing to hold me back.

Oh, et puis, je ne pars que quelques mois. What the hell. Je saurai me débrouiller seule. Il est inutile de ruminer sur des sentiments négatifs. Je pense qu'il est important de me concentrer sur mes forces et sur tout ce qui est positif autour de moi.

Awesome.

Quelle belle réflexion.

2 septembre, 10h15

Je me suis réveillée avec une boule dans l'estomac ce matin. J'ai cru que ça passerait en mangeant, mais c'est toujours là. Je fais les cent pas dans la maison. Je touche à tout et je suis incapable de rester en place. Je ne sais pas si mes parents ont remarqué ma nervosité. Je crois que oui, ma mère dit que je commence à «être fébrile». Je vais aller faire un tour de bicyclette pour dépenser un peu d'énergie. Mes mains tremblent.

2 septembre, 12h15

Bon, le tour de vélo a fait du bien. Je suis plus détendue. Nous partons pour Montréal. Au revoir le Cégep. Au revoir Gatineau. Au revoir Maman et Papa. Au revoir aux jeunes incroyables avec qui j'ai travaillé cette année. Au revoir à mes collègues de travail. Au revoir à tous mes amis. Au revoir à ma famille. À la revoyure!

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