La semaine a
commencé de facon très calme. Le lundi, j’ai rencontré toute l’équipe de
travail, j’ai lu sur la Fundación Parentesis et leur manière de travailler. J’ai beaucoup discuté avec Rosita,
ou Rossy, qui sera mon accompagnatrice de stage. Parmi l’équipe de
travail, il y a Pablo Lillo, qui est le directeur et asistente social
(travailleur social je crois), Soledad, stagiaire en psychologie, Nelly, la
psychologue, Franchesca, la réceptionniste, Lincoyan, qui est le technicien
matière de temps libre, Paula, bénévole et Cristian, bénévole. Les deux
derniers sont des bénévoles, mais ont étudié en psychoéducation ou travail
social. Le milieu fonctionne d’une facon très différente de ce que j’ai connu
jusqu’à maintenant en terme de milieu de stage et de milieu de travail. Je suis
habituée à un milieu où les usuarios, les personnes qui utilisent les services
offerts, va et viennent comme bon leur semble, avec beaucoup d’activités de
groupe d’organisées. Les services que j’offrais auparavant, à Vallée Jeunesse,
étaient beaucoup dans l’intervention ponctuelle, c’est-à-dire que si un jeune
avait besoin de moi, il venait me voir et je l’aidais. À la Funcación
Parentesis, tout est organisé par rendez-vous. Chaque usager a son horaire fixe avec chacun
des professionnel. Ils viennent seulement lors des activités de groupe
organisées d’avance, ou lors de leurs propres rendez-vous. Ce sont des
interventions davantages planifiées et structurées. Rossy m’a aussi
expliqué la manière que la foundation fonctionne avec les dossiers et la
paperasse. Le processus pour faire un plan d’intervention est un peu compliqué
et je n’ai pas compris l’ensemble de la chose, mais je vais mieux l’assimiler
lorsque je vais le vivre. Cependant,
cette semaine, il n’y a pas beaucoup d’usagers qui sont venus à leurs
rendez-vous. Le lundi, je n’ai vu personne. Ils étaient tous partis en
vacances. Je suis allée visiter une maison avec le directeur de
l’établissement, Pablo Lillo. Si j’ai bien compris, la Fundación Parentesis
veut acheter cette maison pour en faire une ressource d’hébergement. La maison
était très jolie, très grande et très bien située. Le mardi, j’ai vu seulement
un usager. Cependant, Rossy n’a pas fait son intervention, parce qu’il y avait
une partie de soccer opposant le Chili et la Colombie et la personne ne pouvait
pas se concentrer sur l’activité. Rossy a donc adapté son horaire pour convenir
à la personne avec qui elle travaille, afin de lui offrir les meilleurs
conditions d’apprentissage. Je n’ai donc pas assisté à une intervention, mais
j’ai pu voir la flexibilité que Rossy offre à ses usagers. Puis, j’ai regardé
avec Rossy la grille d’évaluation. Elle semblait bien la connaître. Elle disait
que c’était sensiblement la même que l’étudiante du CFT qui était venue
quelques mois passés. Elle avait cependant l’air de trouver que j’avais peu de
temps pour accomplir le tout, ce qui m’a stressée un peu. Mais bon, me connaissant, je sais que je peux
travailler vite et efficacement. Le mercredi, c’était la réunion
d’équipe. Au debut, j’était un peu confuse, car nous ne faisions rien de
constructif, rien de relatif au travail de la fondation. Je suis devenue un peu
frustrée, parce que je ne comprennais pas ce qui se passait. Je comprennais ce
qui se disait, mais je ne comprennais pas pourquoi la réunion n’avait pas lieu.
J’ai fini par demander ce que nous faisions cet après-midi, et on m’a expliqué
que c’était une réunion d’équipe extraordinaire, parce qu’on préparait la fête
du lendemain, pour la fête nationale. À partir du moment où j’ai compris le
sens de ce qu’on accomplissait, la tension a descendu et je me sentais beaucoup
mieux. La journée suivant, c’était la fête avec les participants. J’ai donc
rencontré plusieurs personnes avec qui je vais travailler, j’ai pu porter des
vêtements traditionnels et m’amuser avec les participants. J’ai pu les voir et
ils ont pu me voir. Un premier contact, qui m’a plus. Les participants sont
aussi accueillants que l’équipe de travail. La plupart sont très joviaux et ceux
qui ne le sont pas en apparence, le sont à l’intérieur. Après toutes les
activités, les jeux, la danse et les chansons, Nelly, la psychologue, a fait un
retour avec les participants et tous disaient s’être amusés, même ceux qui ne
le laissaient pas transparaître durant les jeux. À croire qu’il ne faut jamais se fier aux
apparences. J’étais très contente de cette journée, car j’ai enfin pu
rencontrer des participants. Après trois jours, j’avais peur que ce milieu ne
serait pas un bon milieu et que je ne puisse pas accomplir tous mes objectifs
de stage, mais avec cette petite fête, je suis rassurée de voir qu’il y a
réellement des gens qui fréquentent ce centre. Le vendredi était très
bien, nous avons eu une formation sur le VIH/SIDA, qui était très courte. C’était
difficile de me concentrer, donc je n’ai pas tout compris, mais j’ai beaucoup
d’information sur papier, à laquelle je peux me référer si j’ai besoin. J’ai
aussi plusieurs collègues de travail qui peuvent m’aider. L’atmosphère de
travail est très bonne. Rossy m’a dit qu’à la Fundación Parentesis, tous sont
considérés comme des collègues de travail, les volontaires et les stagiaires. Ils sont tous très chaleureux et
accueillants. Ils s’assurent que je comprends ce qui se passe, toujours. De
plus, ils sont très joviaux. Ils font beaucoup de blagues et passent leur temps
à rire. Les sentiments généraux que je retiens de cette première semaine de
stage, c’est que l’équipe de travail sera très aidante pour moi et que le
milieu, je l’espère, pourra m’apprendre tout ce que j’ai besoin d’apprendre. Je
suis contente du milieu, parce que c’est un milieu différent de ce que j’ai
connu jusqu’à maintenant et que je sens que je vais apprendre beaucoup. J’ai déjà hâte d’avoir mes propres
interventions et activités à faire et à monter.
Au niveau social, j'ai passé beaucoup de temps avec el Luciano et la Javi à regarder des films. J'ai aussi assisté à un gala au collège de Luciano. Ils présentaient toutes les danses typiques du Chili. C'était très intéressant de voir tous les costumes, que je trouve très spectaculaires, et les différentes danses, qui semblaient très simples. Je trouve cela bien qu'ils enseignent les danses classiques dans les écoles. C'est un bon moyen de faire durer les traditions et de garder la culture bien vivante. Cela ne plait pas à tous, car ce n'est pas tout le monde qui aime danser, mais pour moi c'était super plaisant de voir tous ces beaux jeunes danser la cueca et autres danses. J'aurais aimé avoir des photos, mais malheureusement je n'ai pas amené mon appareil photo lors de cette soirée. La musique était très bonne aussi. Il y avait des prestations d'élèves du collège autant que des trames sonores. Exploiter les talents des étudiants qu'ils disent... J'ai vu beaucoup d'amis de Luciano, que j'avais rencontré la semaine précédente. Ils sont très chaleureux, chacun m'a donné un bec sur la joue, c'est la formule d'usage, et me saluaient comme si j'étais leur grande amie depuis toujours. Bref, cela fait plaisir d'être reconnue parmi des étrangers.
La seule photo que j'ai pris cette semaine est la vue sur San Antonio, le quartier où j'effectue mon stage. C'est un quartier plus pauvre, les maisons sont plus vieilles et entassés. Dans cette photo, j'ai tenté de capturer le contraste entre San Antonio et le nouveau quartier qui se construit juste à côté.
Bon, l'effet est plus ou moins réussi. J'espère que tout va bien au Québec. Donnez-moi des nouvelles por fa. Je m'ennuie moi aussi tsé.
Il y avait quoi comme activités à la fête nationale du Chili? Pcq ici y'a pas vraiment de jeux d'effectués... Enfin c'est peu être juste nous qui fête pas beaucoup (à part les concerts de musiques publiques).
RépondreSupprimerEt aussi le monde de ta famille d'accueil, ils font quoi pendant la semaine?